Nouveautés apportées par le budget fédéral, concours de Fidelity pour le CELIAPP, Cyclo-Défi de l’IUCPQ et suivi des marchés

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Nouveautés apportées par le budget fédéral, concours de Fidelity pour le CELIAPP, Cyclo-Défi de l’IUCPQ et suivi des marchés

Nouveautés apportées par le budget fédéral

Nouvelles mesures pour les premiers acheteurs

Augmentation de limite du RAP

La limite de retrait pour un RAP va passer de 35 000$ à 60 000$ par personne pour l’achat de votre première propriété. Un couple pourra donc retirer jusqu’à 120 000$ de leur REER pour faire leur achat.

À cela, le CELIAPP reste toujours aussi disponible avec un maximum de 40 000$ par personne. Un couple pourrait donc utiliser jusqu’à 200 000$ pour leur premier achat.

Prêt hypothécaire sur 30 ans pour une construction neuve

Les premiers acheteurs d’une résidence principale vont avoir la possibilité de prendre un prêt hypothécaire sur 30 ans pour une première habitation neuve. Cette nouvelle option va être en vigueur à partir du 1er août 2024. Il était déjà possible d’avoir des hypothèques sur 30 ans quand on mettait 20% de mise de fonds. Cela va être disponible à présent avec 5% de mise de fonds sur les achats d’une première habitation neuve.

Nouvelle règle pour le gain en capital

Le dernier budget fédéral vient de modifier le calcul du gain en capital pour les particuliers et pour les compagnies. Le gouvernement du Québec a annoncé s’harmoniser avec le fédéral.

Pour les particuliers, sur les gains en capital supérieurs à 250 000$ sur une année fiscale, le taux va passer de 50% à 66% sur la partie excédentaire au 250 000$.

Pour les compagnies, le taux passe à 66% dès le premier dollars de gain en capital. Le nouveau taux va entrer en vigueur le 25 juin. Est-ce que vous seriez mieux de déclencher tout de suite le gain en capital dans votre compagnie?

Il n’y a pas de réponse magique mais si votre horizon de placements est long et votre tolérance au risque vous permet d’espérer un rendement intéressant , il est préférable de ne pas toucher aux placements.

Vous pouvez le voir dans l’image avec un rendement de 7% et un horizon de 10 ans, il est plus rentable de ne pas déclencher votre gain tout de suite. Dans tous les cas, une discussion avec votre comptable ou votre fiscaliste et nous s’impose avant de prendre une décision.

Si vous avez des gros gains accumulés, il sera important de discuter avec votre comptable / fiscaliste pour valider s’il est rentable de déclencher le gain tout de suite ou pas.

Concours de Fidelity pour le CELIAPP

Vous pourriez gagner 8 000 $ pour vous aider à acheter votre première propriété!
Le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) se veut un moyen flexible d’aider les personnes qui souhaitent épargner en vue de l’achat d’une première propriété. Le plafond de cotisation du CELIAPP est de 8 000 $ par année, pour un maximum de 40 000 $ à vie. Il permet de profiter d’une croissance libre d’impôt ainsi que de déductions fiscales sur les cotisations.

Ne ratez pas ce concours! Inscrivez-vous maintenant!

Fin du concours : le 30 juin 2024 à 17 h (HE)

Cyclo-Défi de l’IUCPQ 2024

Comme en 2022 et en 2023, Vincent va participer au Cyclo-Défi de l’ICUPQ (Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec) sur la distance de 100km. L’an passé, l’évènement a permis d’amasser 356 779$ et grâce à votre générosité et celles des compagnies de fonds, nous avons été capable d’accumuler 2 720$.

Pour 2024, nous faisons encore une fois appel à votre générosité et nous nous engageons encore cette année à doubler les dons que vous allez faire. Nous espérons atteindre la barre du 3 000$ cette année et nous avons déjà commencer à approcher les compagnies de fonds.

Vous pouvez faire un don en cliquant ici ou vous pouvez aussi vous inscrire et venir pédaler avec moi.

Merci à l’avance pour votre support et votre générosité.

Suivi des marchés

Résumé du mois

Le mois d’avril aura été à la baisse pour donner suite à la prise de conscience des marchés que les baisses de taux aux États-Unis arriveront plus tard que prévues. Il faut dire que l’emploi reste très fort et l’inflation aussi, faisant en sorte que la FED n’a pas de raison de baisser les taux. Avec les élections en novembre, certains analystes commencent même à soulever la thèse que nous pourrions voir qu’une seule baisse de taux aux États-Unis en décembre.

Du côté du Canada et de l’Europe, les chiffres de chômages et d’inflation auraient dû entrainer une première baisse de taux. La difficulté actuelle pour la banque centrale canadienne et européenne est de savoir si on veut aider notre économie locale en baissant les taux mais en voyant notre monnaie perdre en valeur ou maintenir notre monnaie et voir notre économie ralentir plus. Les analystes pensent que la première baisse de taux au Canada et en Europe devrait arriver en juin.

La fin du mois aura quand même eu un bon rebond avec les résultats des entreprises pour le premier trimestre 2024 qui restent dans la grande majorité égal ou supérieur aux attentes.

États-Unis

Les actions ont terminé en hausse à l’issue d’une semaine volatile marquée par une multitude de données économiques et de résultats. Les valeurs de croissance ont surpassé les valeurs de rendement, qui sont restées globalement stables au cours de la semaine. Les petites capitalisations ont dépassé les grandes capitalisations, ce qui a permis à l’indice Russell 2000 des petites capitalisations de redevenir légèrement positif depuis le début de l’année.

Le principal moteur des gains de la semaine semble avoir été le rapport de vendredi matin sur les emplois non agricoles, qui a montré que les employeurs ont créé 175 000 emplois en avril, soit moins que prévu et le chiffre le plus bas depuis novembre. Bien que ce chiffre négatif indique un ralentissement du marché du travail, et donc une diminution des pressions inflationnistes, les investisseurs ont peut-être été plus satisfaits par le ralentissement surprise des augmentations salariales mensuelles, qui sont passées de 0,3 % en mars à 0,2 % en avril. La progression en glissement annuel est tombée à 3,9 %, soit l’augmentation la plus faible depuis près de deux ans. De même, le nombre moyen d’heures travaillées par semaine a légèrement diminué, tandis que le taux de chômage a légèrement augmenté pour atteindre 3,9 %.

Cette nouvelle a peut-être été particulièrement bien accueillie parce qu’elle faisait suite à des surprises à la hausse concernant l’inflation et (plus distinctement) à la baisse concernant la croissance, plus tôt dans la semaine, une combinaison qui a renforcé les inquiétudes récentes concernant les tendances émergentes de « stagflation ». Les actions ont fortement chuté mardi après que le département du travail a indiqué que les coûts de l’emploi avaient augmenté de 1,2 % au premier trimestre, soit un taux annuel de près de 5 %, ce qui était supérieur aux attentes et le rythme le plus rapide depuis un an. Un rapport séparé a montré que les prix de l’immobilier ont augmenté en février à leur rythme le plus rapide en huit mois.

D’autre part, un indicateur de l’activité commerciale dans la région de Chicago est tombé à son niveau le plus bas depuis novembre 2022, et la mesure de la confiance des consommateurs du Conference Board a chuté en avril à son point le plus bas depuis près de deux ans. Le nombre d’offres d’emploi pour le mois de mars, publié mercredi par le département du travail, a diminué plus que prévu pour atteindre 8,5 millions, soit le niveau le plus bas depuis plus de trois ans. Vendredi, l’Institute for Supply Management a indiqué que son indicateur de l’activité du secteur des services était retombé en territoire de contraction pour la première fois depuis décembre 2022.

Canada

L’indice composé S&P/TSX a progressé de 0,5 % pour clôturer à 21 947 points après les fortes hausses enregistrées à Wall Street.

Les actions nord-américaines ont été soutenues par l’optimisme entourant les réductions potentielles des taux d’intérêt par la Réserve fédérale. Aux États-Unis, le nombre d’emplois non agricoles créés en avril a été inférieur aux prévisions et le taux de chômage a augmenté de manière inattendue, ce qui a conduit les marchés à anticiper une deuxième réduction des taux par la banque centrale américaine cette année.

Les banques canadiennes ont enregistré des gains, bénéficiant de la baisse des taux des obligations d’État, qui a apaisé les inquiétudes concernant les impayés dans le secteur en raison des conditions financières plus souples. L’action de Brookfield a augmenté de 1,5 %, tandis que RBC et BMO ont gagné respectivement 2 % et 1,5 %. À l’inverse, TD Bank a connu une semaine difficile et a chuté de 5,7 %, le ministère américain de la Justice ayant enquêté sur la banque pour avoir prétendument aidé des trafiquants de drogue chinois à blanchir l’argent provenant des ventes de fentanyl. Les actions de TC Energy ont augmenté de 1 % après la publication de ses résultats du premier trimestre.

Europe

En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé en baisse de 0,48 %. Les investisseurs ont semblé devenir plus prudents face aux résultats mitigés des entreprises et à l’incertitude entourant les perspectives des taux d’intérêt après le mois de juin. Les principaux indices boursiers ont été mitigés. Le DAX allemand a perdu 0,88 %, le CAC 40 français 1,62 % et le FTSE MIB italien 1,81 %. L’indice britannique FTSE 100 a toutefois progressé de 0,90 %, porté à un nouveau sommet par la vigueur des valeurs minières et énergétiques.

L’économie de la zone euro sort de la récession ; l’inflation de base ralentit :

Le produit intérieur brut de la zone euro a surpris à la hausse, augmentant de 0,3 % au premier trimestre, après une contraction de 0,1 % au cours des trois derniers mois de 2023. La contraction enregistrée au quatrième trimestre 2023 était une révision à la baisse de 0,0 %, ce qui signifie que l’économie est tombée dans une récession technique au second semestre de l’année dernière. Parallèlement, la croissance annuelle des prix à la consommation est restée stable en avril, à 2,4 %, mais l’inflation de base – qui exclut les prix de l’énergie et des denrées alimentaires – a ralenti, passant de 2,9 % à 2,7 %.

François Villeroy de Galhau, responsable politique de la Banque centrale européenne (BCE) et gouverneur de la Banque de France, a déclaré que les dernières données renforçaient la confiance dans le fait que l’inflation reviendrait à l’objectif de 2 % d’ici l’année prochaine, suggérant que la BCE devrait être en mesure de commencer à abaisser les coûts d’emprunt en juin.

Chine

L’indice composite de Shanghai a gagné 0,52 %. À Hong Kong, l’indice de référence Hang Seng a progressé de 4,67 %. Les marchés de la Chine continentale ont été fermés mercredi pour la fête du Travail et rouvriront le lundi 6 mai. Les marchés de Hong Kong étaient fermés mercredi, mais ont réouvert jeudi.

Le Politburo, l’organe décisionnel suprême de la Chine, composé de 24 membres, s’est engagé à mettre en œuvre un soutien monétaire et fiscal prudent pour soutenir la demande lors de sa réunion d’avril, mardi dernier. Les responsables ont déclaré que la Chine utiliserait avec souplesse les outils de la politique monétaire pour relancer la croissance, y compris d’éventuelles réductions des taux d’intérêt et du taux de réserves obligatoires, qui fixe le montant des liquidités que les banques doivent mettre de côté.

L’industrie manufacturière poursuit son expansion

L’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) de l’industrie manufacturière s’est établi à 50,4 en avril, en baisse par rapport aux 50,8 du mois de mars, marquant ainsi la deuxième expansion mensuelle consécutive. L’indice PMI non manufacturier a atteint un niveau inférieur au consensus de 51,2, en baisse par rapport aux 53 du mois de mars, les nouvelles commandes et l’activité des services ayant stagné par rapport au mois précédent. Par ailleurs, l’enquête privée Caixin/S&P Global sur l’activité manufacturière a légèrement augmenté pour atteindre 51,4 en avril, un chiffre supérieur aux prévisions, marquant ainsi son 16e mois d’expansion.

Le ralentissement de la croissance des bénéfices industriels a mis en évidence les pressions déflationnistes qui continuent de peser sur l’économie chinoise. Les bénéfices des entreprises industrielles ont diminué en mars et ont progressé de 4,3 % au cours du premier trimestre 2024 en glissement annuel, ce qui représente un ralentissement par rapport à la hausse de 10,2 % enregistrée entre janvier et février, selon le Bureau national des statistiques.

Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.

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